…De Piwarski, nous dirons que sa démarche est libération, voire même exaltation de l’un “bouillonnement” contenu qui, très souvent, devient “explosion” sur la toile. Aventure révélatrice d’un artiste qui, à l’instar de certaines de ses figures et de ses visages, tente d’aller toujours plus loin jusqu’à renverser totalement le rapport objet-sujet.
Un flux trop longtemps contenu ruisselle de ces toiles où nous retrouvons les tourments de l’homme et la sauvagerie des steppes, l’angoisse existentielle et le rêve de grands espaces de sables…folle course vers le soleil. Soleils qui battent comme des cœurs sur les lignes d’horizon.
C’est quand il structure ses œuvres que Piwarski reste le plus luimême, c’est ses visages que nous préférons interroger, c’est ses corps déchirés, ses figures précipitées dans le vide…qui reflètent le mieux ses qualités propres.
Voilà deux artistes…dont les œuvres devraient attirer les jeunes artistes luxembourgeois…engagés dans la voile de l’expressionnisme contemporain…mais surtout le public avide des visions véritablement “neuves “.
JOSEPH PAUL SCHNEIDER – “Luxemburger Wort”- Luxemburg 21.01.1987